vendredi 16 octobre 2015

La peine de mort... Badinter ? Non...

Savez vous que 13 siècles avant Badinter, (pardon, Jésus Christ), c'est à dire il y a 15 siècles,  Akhenaton (c'est à dire Néfertiti) avaient aboli... la peine de mort ? (et aussi, évidement, les sacrifices humains) ?

Le rôle de celle-ci dans le couple était ouvertement prépondérant : un peu plus âgée, en bonne santé (ce qui n'était pas le cas du pharaon-adolescent) vénérée pour sa beauté et sa sagesse, tout, y compris le schisme religieux qui posa les bases du premier monothéisme connu (à ce sujet ses élégies fondatrices, bien antérieures pourtant, ont de curieux accents bibliques.. et la Mitanie, (actuellement la Syrie) dont elle était originaire passait pour un phare intellectuel incontesté... la Mitanie, ma foi, pas trop loin de Canaan -la Judée, le pays des juifs-.
.. donc tout passait par elle, du moins pendant une certaine époque, au début de leur relation de couple : Akhenaton, plus jeune, amoureux, étant totalement sous sa coupe... puis, briefé par son frère et peut-être par le clergé qui voyait d'un mauvais œil la perte de ses privilèges et de son pouvoir, il se mit à la détester (au point de faire marteler son nom sur les représentations et les cartouches, le remplaçant par celui de sa fille Méritaton)... sans doute pour cette raison, un cas classique : elle lui faisait de l'ombre, le clergé s'en est pris au maillon faible pour atteindre le maillon fort, et sans doute n'aimait-il pas être appelé Monsieur Néfertiti !
Question : serait-ce elle qui recueillit le Moïse de la Bible (Mose est un prénom  égyptien) qu'elle aurait adopté ensuite ? Elle n'avait pas de fils mais six filles, six filles accueillies par le couple aussi joyeusement que des garçons.. mais la succession imposait un couple.. Impossible dit-on, c'était sous Ramsès, (si on suit la Bible) donc deux générations après. Mais pas forcément : les juifs en Egypte étaient plusieurs tribus et il se peut que Mose fît partie de l'une d'entre elles, un siècle avant l'exode. Il est troublant que les textes bibliques, du moins certains (les pacifiques) semblent inspirés par les élégies symboliques écrites par les deux pharaons à la gloire de l' "Unique", celui qui a tout crée et qui à son lever recrée et fait vivre jour après jour, la nature, les vivants, la vie entière etc.. (Notons aussi que Mose était le prénom de beaucoup de pharaons). Thèse évoquée et sans doute soutenue par Philipp Vandenberg (Nefertiti). Assez plaisante, faute qu'on n'ait aucune preuve sauf l'indice de la similitude des textes dédiés à Aton et à Jehôvah.

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