dimanche 18 octobre 2015

Les veaux, sous produit inutile du système d'exploitation

Extraits de : http://almasoror.hautetfort.com/archives/category/le-corps/index-2.html/ à lire absolument..

Il n'y a pas qu'à Alès !!

(Après l'encéphalite spongiforme)...  une prime d’abattage de 754 francs (115 euros) par veau de moins de 20 jours était versée, mise en place pour retirer un grand nombre d’animaux du marché afin de limiter les excédents dus à la baisse de consommation. La « prime Hérode » ne profita guère aux producteurs nationaux, puisque la moitié des veaux alors abattus était d'origine étrangère, ce qui laisse sous-entendre qu'ils subissaient de longs transports parce qu’elles étaient cherchées par des grossistes dans les autres pays. La « prime Hérode » a encouragé la destruction pure et simple de 2,8 millions de veaux européens et a rempli les poches de certains marchands et responsables d’abattoirs.

(Rappelons que c’est grâce aux soi-disant professionnels que nous avons connu la maladie de la vache folle car il a été permis de donner des farines animales provenant de carcasses ou de déchets d’animaux aux vaches pourtant herbivores.)

Considérés comme des sous-produits dans le système de production, plusieurs millions de veaux de huit jours et plus ont été tués pour rien, juste éliminés pour rétablir l’équilibre économique ébranlé par la baisse de consommation de viande bovine. Certains faisaient des trajets en camion sur de très longues distances puisqu’ils pouvaient venir d’autres pays de l’Union (qui eux ne voulaient pas pratiquer cet abattage) pour être abattus en France. Souvent, le voyage était fatal à ces très jeunes veaux à cause du temps de trajet trop long, du manque d’alimentation et d’abreuvement. Dans ce cadre, un abattoir en France les tuait de façon horrible. Des images avaient été tournées par un journaliste allemand, diffusées au journal télévisé. Embarqué avec le chauffeur d’un camion qui transportait des veaux de moins de huit jours en provenance d’Allemagne qui devaient être abattus en France, à l’abattoir, en caméra cachée, il avait pu filmer la mise à mort des veaux qui arrivaient en si grand nombre que le pistolet à tige perforante, appliqué sur le crâne, surchauffait. Le rythme de son utilisation, à la chaîne, était tel (un veau derrière l’autre toute la journée) qu’il en devenait brûlant et on ne pouvait plus le tenir ni même remettre de nouvelles cartouches.
Un nouveau pistolet a alors été commandé pour effectuer des rotations, mais en attendant, au lieu de différer les abattages, on a continué à les tuer : les employés utilisaient les crochets (qui servaient d’ordinaire à la suspension des carcasses par une patte) pour frapper violemment leur tête, ils perdaient plus ou moins connaissance et étaient ensuite jetés encore vivants car ils ne mouraient pas tout de suite dans des bacs, les uns sur les autres. Les images montraient les veaux agonisants qui bougeaient encore, livrés à une mort lente....

Le dossier
http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/dossier-abattoirs.html

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