jeudi 22 octobre 2015

Maître/sses d'animaux, couillons de base, attention vétos..

http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/sans-langue-de-bois-pour-une-fois.html

Yapake Kiki, Votan, Minouche 
et Bijou ... dans la vie ! 

Et les vétos si gentils avec Kiki, Votan, Minouche et Bijou etc.. ne sont pas tous de braves gens. Lisez.

Vous avez une chienne/chatte/jument... à qui vous faites prendre des médicaments (hors de prix... mais "rien n'est trop beau pour Nana") pour (par exemple) réguler son ovulation? Lisez.

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DES PROFITS COLOSSAUX

En Uruguay et en Argentine, des juments sont saignées à blanc afin de produire des hormones pour le compte du géant pharmaceutique Merck... qui les revend... à l'industrie vétérinaire agro-alimentaire... afin de réguler les cycles d'ovulation des femelles (!) (élevage ou particuliers) ici même en Europe. Ces fermes à sang qui existent depuis 30 ans ! et rapportent des fortunes ont récemment été dénoncées dans un documentaire choc.

C'est à coups de fouet et de chocs électriques qu'on les force à entrer dans les enclos de torture ; à se tenir tranquilles pendant qu'on les saigne durant 10 horribles minutes pendant lesquelles on leur vole 10 litres de leur sang ! Après 140 jours de gestation, on les avorte (elles ne produisent plus d'ECG) pour les inséminer aussitôt et ainsi de suite et lorsqu'elles sont trop usées, c'est l'abattoir.

L'importation européenne se fait par la compagnie allemande IDT Biologika et la branche suisse de Merck Santé Animale (!) L'opération rapporte des millions d'euros depuis 30 ans et échappe complètement au contrôle des autorités européennes et suisses. Le principal exportateur, Syntex Uruguay, envoie jusqu'à 2,2 millions d'euros d'ECG en Europe PAR MOIS! Sans Merck pour acheter les hormones, il n'y aurait pas de fermes à sang..
Il faut faire cesser l'importation de la gonadotropine chorionique équine (ECG) en provenance des fermes à sang d’Amérique du Sud.
Pétition : pour mettre fin à cette cruauté animale en Amérique du Sud (lien).

Note de moi. Anecdote : certains vétérinaires utilisent de même des animaux ("sacrifiés") pour, notamment, des transfusions en cas d'accident d'un animal-client ou d'intervention. C'est banal. Une affaire peu médiatisée : une femme possédait une jeune femelle type bouvier bernois (70 kg) en excellente santé qu'elle dut laisser à la garde de son fils pour quelques mois pendant qu'elle était à l'étranger. Il lui apprit peu après sa mort inattendue d'une crise cardiaque (cela arrive), le véto, bien qu'un grand spécialiste (...) n'avait rien pu faire. De retour, elle diligente une rapide enquête... et voici : la chienne vivait toujours, en (relative) bonne santé, confinée dans l'arrière cour du cabinet vétérinaire... et servait de "réservoir" de sang pour les nombreuses interventions qu'il pratiquait. Elle l'a récupérée et l'affaire (en Belgique) a donné lieu à des poursuites. Mais combien d'autres dont la maîtresse à été moins perspicace, moins pugnace et moins friquée ?

La pétition
http://action.sumofus.org/fr/a/merck-blood-farms-french/?akid=14602.9604621.paAFaz&rd=1&sub=fwd&t=2

Le dossier abattoirs
http://journalphilozoique.blogspot.fr/2015/10/dossier-abattoirs.html

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