Un excellent article du Figaro sans édulcoration, qui a le mérite de pointer la responsabilité de la commune (ces horreurs de surcroît étaient connues mais tues jusqu'à la vidéo et le choc médiatique énorme qu'elle a suscité d'où la réaction immédiate du Maire) ; des chevaux dépecés vivants, idem des moutons, égorgés qui se relèvent sur la chaîne de découpe, un étourdissement insuffisant (économies de produit?), durée anormale du gazage des cochons qui est censée être immédiate(re économies de produit?) J'ajoute un scoop ici (de la part d'un gus qui y a bossé mais ne veut pas être cité) un brave type qui croit naïvement défendre ses collègues : "Mais si on ferme ils seront au chôm du, et croyez-vous que c'est mieux les agneaux et moutons -ndlr, non tondus- qui en été arrivent en camion de Hongrie morts?" (Ils sont néanmoins consommés, même morts depuis plusieurs jours, après tout, c'est du boulot en moins.)
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/10/14/01016-20151014ARTFIG00312-l-abattoir-municipal-d-ales-ferme-apres-la-diffusion-d-une-video-choc.php
Réponse à ceux kimangebio parce que c'est une garantie que lézanimosoibientrétés
Ma chère, l'abattoir d'Alès dont tu as pu apprécier la manière dans la vidéo (ainsi que celui de Nîmes, le seul que je connaisse de visu) aussi fait du bio !! tiens donc, (onépadésovages), ils vont se gêner!!
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L'élevage intensif est un des principales sources de pollution et du réchauffement climatique. Au dessus de l'Argentine par exemple la couche d' ozone est particulièrement trouée.
Donc si on devenait tous vegans, plus d'élevage ni intensif ni extensif... mais aussi plus d'animaux dis-tu !! La question est spécieuse et disons le, carrément jésuite :
1 élever des animaux pour les détruire, de la manière que tu as pu apprécier dans la vidéo ou mon modeste article (qui, redite, concerne l'abattoir de Nîmes et non celui d'Alès !) est déjà une démarche... disons hautement significative de ce qu'est l'homme (oui je sais, les fourmis aussi font de l' élevage -de pucerons- mais elles se contentent de les "traire" c'est à dire de se délecter de leurs sécrétions, désolée du peu, sans dommage pour eux)... significative de son âpreté au gain et son hédonisme (particulièrement impropre lorsqu'on est si nombreux)... et qui se paie de la famine d'autres hommes évidemment... tu me suis ?
Alors oui.. pendant un certain temps, tu as raison, il y aurait des vaches (par exemple) en surnombre... puis quelques unes seulement (comme dans l'état originel de nature) dont certaines seraient inéluctablement la proie des quelques prédateurs qui demeurent encore (loups... lions.. etc..) La loi de la nature si l'on veut. Un équilibre, une relative harmonie. Préétablie? je n'en sais rien.
.. Mais dire, si je te suis, que ce serait dommage part d'une confusion nature -et équilibre- et "civilisation" -c'est à dire modification en le cas particulièrement funeste de celle-ci-. Cela sous entend aussi que ces animaux élevés et sélectionnés (!) pour l'exploitation de leur chair, leur lait ou n'importe quelle production de leur corps (peau, cornes, carapace) que ces animaux donc doivent nous savoir gré d'exister (!) fût-ce avec une telle intention et surtout une telle fin annoncée. Car ils sont bien traités! Ouahhhhh !! Sonnez trompettes. ('Il est bon ce gigot d'agneau aux haricots non?)
2 Savez-vous ce qu'est le bio? Les veaux sont de la même manière enlevés à leur mère (lorsqu'il s'agit d'une production laitière).. les porcelets, idem (là, le but est leur chair... notez que les premiers aussi sont abattus la plupart du temps... y compris ici à l'abattoir d'Alès évidemment), les femelles sont immédiatement mises en oestrus pour reproduire tout de suite, soit naturellement soit par insémination (regardez ce que ça veut dire SVP je n'ai pas le temps car plus beaucoup de charge) .. ce qui dans l'état de nature ne se produit jamais. La femelle est plus ou moins (car il y a des exceptions) stérile c'est à dire chez les animaux qu'elle n'a pas d'oestrus durant un an ou deux, c'est à dire durant la période d'allaitement. (C'est différent chez la femelle humaine). Elles ont donc portées sur portées et sont abattues lorsqu'elles n'en peuvent plus, à quatre à cinq ans (24 ans de durée de vie moyenne normalement). Les cabris meurent à raison de un sur ? cela dépend des élevages, dans celui que j'ai visité.. (un "bon") .. un sur cinq environ... Tous les matins, le gus passait ramasser les cadavres pour les porter au compost. (Sans importance, l'important en ce cas, c'est le lait.) De même les chèvres étaient-elles mises au bouc dès que le lait devenait moins abondant ou moins riche (?) et hop, nouvelle portée, parfois gémellaire.. épuisées, elles aussi aussi au bout de quelques années (elles résistent mieux que les vaches.. ou cet éleveur était-il plus ... plus ? plus "humain" -le mot ici revêt un sens presqu'ironique!..- ) ça, c'est du bio et redite, cet éleveur était "bien". Il refusait de tuer lui- même les cabris (oui je sais, c'est interdit mais tous le font voire pire, je ne peux pas l'écrire ce matin, ça ne passe pas.. peut être tout à l'heure) et acceptait et préférait les vendre comme animal de compagnie (c'est ainsi que j'ai eu Yonga et Hippolite juste sortis de leur mère.. pour ? Dix Euros !!... ils ne valent rien, ils encombrent plutôt !! Et si on les achète, il faut les élever au bibe et les soigner comme les bébés qu'ils sont. En fait, c'est très facile.)
C'est cela ma chère, "bien" traiter les animaux qu'on va abattre et c'est cela dont certains se félicitent d'user seulement... Je ne parle ici que du bio et même parmi le bio, car il y a bio et bio ! de "petits" éleveurs consciencieux : celui dont je parle va -presque- tous les jours faire paître son troupeau (150 chèvres?) dans la montagne, un énorme boulot -il est vrai que les chiens font l'essentiel!-.
Quant au "pas bio", on ne visite pas. Fermé. Circulez les fouilles merde, ya rien à voir ou j'envoie Killer et Atil -authentique- vous serez contente, là il y aura à voir, vous en pièces détachées...ha ha ha etc Devant de tels arguments, évidemment ou on sort le bazooka et on tire ou on file. N'étant pas très adroite dans ce genre de sport, j'ai filé.
... Et en effet pour qui ignore le dessous des cartes (les cabris morts qu'on vient de jeter au compost, les "vieilles" laitières épuisées par ? 20 chevrotages qui vont partir demain à l'abattoir.. d'Alès etc..) ces animaux dans la montagne au soleil qui broutent consciencieusement l'herbe étique semblent bucoliques.. poétiques et tout le bordel.. désolée, un seul mot me vient et il me concerne aussi avant que je ne voie les choses réelles et du coup sauve Yonga et Hippolite (mais hélas pas tous) : c'est "andouille"..
Alors SVP ne sonnez pas trompettes parce que vous bouffez bio, ça fout les boules... et en rajouter une couche à savoir que les animaux au fond devraient nous être reconnaissants (!) de les avoir fait bénéficier de la vie même un bref instant... (pour vos assiettes) ça fait littéralement bondir. Il me vient l'envie de vous prendre par la main le matin lors du ramassage des corps.. de vous faire entendre les cris de détresse insoutenables de bébés des cabris qu'on vient d'arracher à leurs mères et de celles-ci.... un vacarme bouleversant à enregistrer... peut être cela convaincra-t-il certain/es ... (140 chèvres) juste après que.... non je ne peux pas.. à tout à l'heure.. ("ne vous en faites pas, pour les cabris, ça va vite cesser, le boucher- arrive dans dix minutes.")
Image et article associés
http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/attendrir-la-viande-peut-etre-la-pire.html
Le dossier
http://journalphilozoique.blogspot.com/2015/10/dossier-abattoirs.html
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